Le-SADI_full
Durée de l'intervention 2h
Durée moyenne d’hospitalisation 3 jours
Durée moyenne d’hospitalisation
  • intervention récente
  • intervention de 2eme intention après anneau ou sleeve
  • faisable en 1 ou 2 temps

Le SADI (single anastomosis duodeno-ileal bypass en anglais) est une variante technique du switch duodénal. C’est une intervention qui est récente, pratiquée que depuis 5 à 10 ans. Comme le switch duodénal, elle consiste à réduire la taille de l’estomac et à court-circuiter plusieurs mètres d’intestin pour que les aliments soient moins assimilés.

Elle est actuellement proposée comme, une chirurgie de 2ème intention après un anneau gastrique ou une sleeve gastrectomie, pour les cas où il a été estimé utile de réintervenir.

L’intervention peut être réalisée en 1 étape (sleeve gastrectomie ET court-circuit intestinal) ou en 2 étapes (sleeve gastrectomie PUIS court-circuit intestinal), selon les cas.

Avantages

  • les avantages sont les mêmes que ceux du switch duodénal (efficacité sur la perte de poids et sur la guérison des comorbidités) mais le recul sur le long terme est moins connu puisqu’il s’agit d’une intervention plus récente
  • par rapport au switch duodénal classique, moins de risque d’occlusion intestinale

Risques et inconvénients du SADI

  • les taux de mortalité et de complications semblent comparables à ceux du switch duodénal, dont le SADI n’est qu’une variante technique. S’agissant d’un intervention récente, il y a peu de données sur le long terme. Switch duodénal, SADI et bipartition intestinale sont les interventions bariatriques les plus radicales et aussi les plus à risque
  • des troubles digestifs fréquents : diarrhées, selles malodorantes, flatulences
  • des risques importants de complications métaboliques (carences en vitamines, oligo-éléments et protides) surtout en l’absence de suivi médical adapté
  • des complications possibles : ulcère, fuite ou rétrécissement gastrique, hémorragie, occlusion intestinale
  • obligation de prendre des vitamines à vie pour éviter les risque de carences vitamines et oligo-éléments, qui peuvent être graves en l’absence de suivi médical très rigoureux